Livre blance pour la ville durable réunionaise
Livre Blanc pour la ville durable réunionaise
Tous les mois, le pôle Documentation du Cerema Nord-Picardie sélectionne pour vous l’actualité relative à l’urbanisme durable, l’énergie, les écoquartiers et la rénovation urbaine.

  A - De la politique de la ville et de l’environnement

   A1 - A l’international

Vers un cadre politico-juridique structurant pour catalyser la transition du Québec vers l’économie circulaire

Lire sur savoirs.usherbrooke.ca, Université de Sherbrooke, Québec, Septembre 2017, Simon Voyer-Poitras
« L’objectif de cet essai est de formuler des pistes de solutions afin de collaborer à l’instauration d’un cadre politico-juridique cohérent et structurant pour catalyser la transition du Québec vers l’économie circulaire. L’intérêt grandissant qu’ont les gouvernements et les entreprises à adopter ce modèle économique s’explique par son apparente habileté à découpler la croissance économique et la destruction du capital naturel. Il propose plutôt de réconcilier dynamisme économique et impératifs écologiques. Il accomplit ceci grâce à l’application d’un ensemble de stratégies de façon complémentaire et synergique. Ensemble, elles permettent de minimiser l’extraction de ressources vierges et l’enfouissement des matières résiduelles, tout en maximisant la valeur et la durée du cycle de vie des produits en circulation dans l’économie. Par contre, la transition vers l’économie circulaire est ralentie par divers obstacles. Le présent essai se concentre sur le rôle du Gouvernement pour lever ces derniers et catalyser la transition »

Le secteur wallon de la construction : chaîne de valeur, ancrage régional et capacité d’innovation

Lire sur orbi.ulg.ac.be, Dynamiques régionales, automne 2017, N°5/36, Jérôme Danguy et Lionel Persyn, SOGEPA ; Florence Hennart et Charles Plaigin, Service public de Wallonie
« Le Rapport sur l’Économie wallonne 2016 a mis en évidence que le secteur de la construction présente le multiplicateur de production le plus important. Il est consommateur de nombreux produits intermédiaires et services locaux et joue un rôle déterminant pour la réponse aux enjeux de durabilité. Dans le contexte de stratégie régionale de spécialisation intelligente, il nous a semblé utile d’explorer la chaîne de valeur du secteur de la construction et ses potentialités d’innovation sur la base de l’exploitation des données de la matrice input/output de l’année 2010. »

   A2 - Au niveau local

La valorisation de l’eau dans trois villes moyennes : un levier d’attractivité et de durabilité des territoires   Projet collectif 2016-2017 - Master Stratégies Territoriales et Urbaines

Lire sur sciencespo.fr
« Longtemps reléguée en dehors de la ville, l’eau est désormais au cœur de nombreux projets urbains faisant la part belle aux milieux fluviaux et humides. De nombreuses agglomérations, engagées dans des politiques de développement durable, y voient en effet un levier non négligeable en termes d’amélioration du cadre de vie ou de retour de la nature en ville.
L’Institut CDC pour la Recherche de la Caisse des Dépôts et Consignations a ainsi confié à un groupe d’étudiants du Master Stratégies Territoriales et Urbaines de Sciences Po la mission de réfléchir à la “place de l’eau dans la ville" moyenne. Il s’agit de montrer la manière dont les milieux aquatiques, par leur morphologie et leur diversité, le poids culturel qu’ils incarnent et l’intérêt qu’ils suscitent auprès des élus, sont sollicités dans des projets urbains, de communication et d’animation. En ce sens, dans un contexte de concurrence territoriale et de diminution des fonds publics, ils participent à l’attractivité et la durabilité du territoire.
Soucieux de ne pas se perdre dans des généralités, ce rapport a été élaboré à partir de l’étude, d’une part, de trois territoires français présentant des formes différenciées de l’eau à savoir Vichy, Les Mureaux et Amiens ; et d’autre part, de deux villes européennes, Breda (Pays-Bas) et Vitoria-Gasteiz (Espagne), présentées comme exemplaires, dans la littérature spécialisée et sur la scène européenne, dans l’intégration de l’eau dans les projets
d’aménagement.
Ce projet, basé sur des entretiens semi-directifs, la visite de sites jugés pertinents, l’étude de la documentation officielle et de la littérature grise, ne prétend pas être représentatif des villes moyennes françaises de manière générale, mais rend compte de territoires soumis à des problématiques propres qui donnent une vision élargie des stratégies employées par les villes. Il répond à divers questionnements sur la place de l’eau en ville, à savoir comprendre en quoi l’eau participe, par sa valorisation, la communication et les discours qu’elle suscite, à l’attractivité du territoire ; et quelles sont les modalités d’une intégration « réussie », ou du moins prometteuse sur le moyen ou long terme, de l’eau dans des projets urbains. »

  B - Tissu urbain, Urbanisme opérationnel

   B1 - Foncier, densité, étalement urbain

USAT (Urban Sprawl Analysis Toolkit) : une plateforme web d’analyse de l’étalement urbain à partir de données massives ouvertes. Atelier Démo de la conférence SAGEO (Spatial Analysis and Geomatics), Nov 2017, Rouen, France

Lire sur hal.inria.fr/hal-01610738/document, Lucas Rezakhanlou, Serge Fenet, Luciano Gervasoni, Peter Sturm, 6-9 novembre 2017
« L’augmentation de plus en plus rapide des populations urbaines depuis les
dernières décennies, en conjonction avec l’accessibilité croissante de données urbaines
massives, motivent de plus en plus de recherches portant sur la soutenabilité du
développement urbain. Nous présentons dans cette démonstration un outil à desti-
nation des chercheurs du domaine et des planificateurs urbains, leur permettant de
calculer et d’analyser des indices liés à l’étalement urbain. L’analyse de zones spé-
cifiques s’effectue grâce à une interface web, et une version spatialisée des indices
mesurant l’accessibilité, la dispersion et la mixité de l’usage des sols est calculée. Les
données utilisées sont issues de la plateforme ouverte collaborative OpenStreetMap. »

Artificialisation et utilisation résidentielle du sol en Wallonie : quelles tendances récentes (2000-2015) ?

Lire sur le site de l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique : iweps.be, Dynamiques régionales, automne 2017, N° 5/52, Julien Charlier et Isabelle Reginster
« Entre 2010 et 2015, l’artificialisation des terres en Wallonie s’est effectuée à un rythme moyen de 3,4 ha par jour et la superficie destinée à un usage résidentiel s’est accrue en moyenne de 2,6 ha par jour. L’analyse de l’évolution temporelle de la consommation résidentielle de sol par habitant montre un ralentissement par rapport aux décennies précé-
dentes, depuis les années 90 et jusqu’en 2010. Par contre, depuis 2011, les taux de croissance de la consommation résidentielle par habitant repartent à la hausse en Wallonie, alors que les disponibilités foncières ne cessent de diminuer. Au niveau local, un desserrement résidentiel, c’est-à-dire une augmentation de la superficie résidentielle par habitant, s’observe ces dernières années dans la plupart des communes, avec des intensités localement très différentes. Ces résultats, ainsi que les regards croisés avec des facteurs démographiques, socio-économiques et politiques, sont liés à un déséquilibre spatial de l’offre en terrains pour l’habitat et semblent montrer une éco-efficience encore non maîtrisée de l’utilisation de la ressource foncière en Wallonie. Si la lutte contre l’étalement urbain fait partie des objectifs des décideurs, tant au niveau des Nations Unies ou de l’Europe qu’au niveau des différentes régions de Belgique, les résultats présentés dans ce papier amènent à souligner l’importance de fixer des objectifs chiffrés et d’encourager encore une série d’options de gestion parcimonieuse du sol. »

   B2 - Ville intelligente

Dossier "La révolution numérique : tiers-lieux, hauts-lieux et territorialisation"

Sous la direction de Christine Liefooghe et Divya Leducq
Coordination éditoriale : Christine Liefooghe - Jacqueline Domont - Sylvie Letniowska-Swiat
Lire tous les articles sur "Territoires en mouvement" : tem.revues.org/4112, N° 34/2017

Ou : "Un clic, un article" :

1) Bruno Moriset
Inventer les nouveaux lieux de la ville créative : les espaces de coworking [Texte intégral]
2) Julie Perrin et Anne Aguilera
Stratégies et enjeux de la localisation d’espaces de travail temporaires dans six grandes gares françaises. Une nouvelle offre de tiers-lieu de travail ? [Texte intégral]
3) Flavie Ferchaud et Marc Dumont
Les espaces de fabrication et d’expérimentation numérique sont-ils des tiers-lieux ?Une analyse du cas des fablabs à Rennes et Toulouse [Texte intégral]
4) Raphaël Besson
Rôle et limites des tiers-lieux dans la fabrique des villes contemporaines [Texte intégral]
5) François Vienne, Nicolas Douay, Renaud Le Goix et Marta Severo
Les territoires du réseau social facebook : le cas des pratiques de géoréférencements [Texte intégral]
6) Arnaud Scaillerez et Diane-Gabrielle Tremblay
Coworking, fab labs et living labs. État des connaissances sur les tiers lieux [Texte intégral]

Comptes rendus de lecture

1) Magalie Franchomme
Lauriane Mouysset, Repenser le défi de la biodiversité [Texte intégral]
2015, Presses ENS, Collection « Sciences durables », 88 pages
2) Julia Frotey
Urbia, Cahiers du Développement Urbain Durable (2016). Urbanisme et aménagement des territoires, un aperçu de la jeune recherche francophone [Texte intégral]
Observatoire universitaire de la ville et du développement durable/Institut de géographie et de durabilité (IGD), Hors-Série n°3, 275 pages
3) Caroline Norrant
Luc Gwiazdzinski , La ville 24 heures sur 24[Texte intégral]
Paris : Rhuthmos, 2016, 254 pages

Eric Glon, Bernard Pecqueur, Au cœur des territoires créatifs. Proximité et ressources territoriales   2016, P.U.R., 2016, 296 pages

Lire sur tem.revues.org/4280, Christophe Beaurain, Territoire en mouvement Revue de géographie et aménagement [En ligne], Compte rendu de lecture, mis en ligne le 21 septembre 2017, consulté le 26 septembre 2017

Approche géographique du géocaching comme opérateur de lien territorial : une illustration havraise

Lire sur cybergeo.revues.org/28546 : Cybergeo, European Journal of Geography [En ligne], Espace, Société, Territoire, document 829, mis en ligne le 19 septembre 2017, consulté le 27 septembre 2017, Philippe Vidal, Thierry Joliveau, Danièle Sansy, Armelle Couillet et Philippe Jeanne
« Le géocaching, jeu collaboratif mondial porté par une société privée et alimenté par une communauté de pratiquants, illustre les tendances actuelles des nouveaux rapports qui sont en train de s’établir entre les internautes, organisés en collectif, et les territoires. Bien que cette pratique convoque fortement le numérique dans son fonctionnement, elle est moins liée aux infrastructures numériques du territoire, telles que la qualité de la bande passante ou de la couverture 4G, qu’à la capacité des usagers à adhérer spontanément et durablement à des dispositifs co-construits et auto-régulés. Parmi les conséquences du géocaching sur les dynamiques territoriales contemporaines, figure un processus de patrimonialisation populaire et de mise en tourisme des espaces locaux. Cet exemple de démarche collaborative permet de revisiter la notion même de « territoire connecté ». Il montre qu’un « territoire connecté » passe aussi par une dimension souvent impensée des acteurs : une capacité des habitants à mobiliser les TIC pour renouer le contact entre des territoires, parfois même sous-équipés en matière de télécom, et ceux qui le parcourent. Le numérique devient alors un support technique de reconnexion de l’homme à son environnement de proximité. »

  B3 - Planification urbaine et environnementale, Prospective

Quelle activité de conception dans les séquences aval des projets d’aménagement ? – Apprentissages et négociations dans l’encadrement des opérations immobilières à Bordeaux Euratlantique et Lille-Arras-Europe

Lire sur riurba.net (Revue internationale d’urbanisme), Riurba 2017/Numéro 3, Guilhem Blanchard et Yoan Miot, LATTS – École d’urbanisme de Paris/Université Paris-Est, imprimé le 1er mai 2017
« Cet article documente l’activité de conception opérée par les aménageurs et leurs partenaires dans les projets d’aménagement, en se focalisant plus précisément sur le travail d’encadrement des opérations immobilières dans deux projets des agglomérations bordelaise et lilloise. Par rapport à une conception linéaire du projet, qui distingue une phase amont de conception et une phase aval de réalisation, nous montrons que les séquences aval sont également des moments importants de conception. Cette activité de conception met en jeu des dynamiques d’apprentissages et de négociations qui contribuent à mettre à l’épreuve de la production immobilière les orientations définies en séquence amont. Elle est donc tendue entre deux pôles : le « définir » et le « faire advenir ». Constitutive des mutations des positions des aménageurs vers la maîtrise d’ouvrage urbaine, elle est cependant fragile et questionne les modèles d’affaires de la fabrique urbaine
française. »

URBACT : Driving Change for Urban Cities. Intergenerational Approach to Urban Regeneration Re-generation : Reviving Places, Communities and Resources - Baseline Study

Author : Lorenzo Tripodi (lead expert),
Lire en anglais sur urbact.eu, en ligne le 6 octobre 2017
« Re-generation alludes at the challenge to implement urban transformation shifting the attention to existing social and built capital, mobilizing human components and competences able to regenerate urban quality and economies . it suggests the necessary continuity between generations , in terms of knowledge exchange and strategic visioning. furthermore, it implies the necessary regeneration of policy, management and financial models to make action viable and effective. »

  C - Qualité de la vie, qualité de la ville, nature en ville

   C1 - Nature en ville

Habiter l’espace urbain : les jardins collectifs comme moteur d’un autre mode de vie ? Modes d’habiter et sensibilités environnementales émergentes : quels enjeux pour la qualité de vie ?

Lire sur hal.archives-ouvertes.fr/hal-01588555/document, 15 septembre 2017, Rennes, Frédéric Bally.
« Après un développement particulièrement axé sur une vision néolibérale de la ville (Peck et Tickell, 2002), le monde urbain amorce, depuis une vingtaine d’années, un changement d’orientation dans l’aménagement. Avec les thématiques émergentes de bien vivre en ville, de bien-être et d’attractivité des espaces, la nature fait son grand retour en ville, convoquée à la fois pour des raisons écologiques et paysagères, aussi bien par les acteurs publics que les
habitants. Ainsi, nous mettons en lumière les différentes formes de jardinage collectif, impulsés par ces habitants, qui prennent place au cœur de la ville, sur des friches et espaces non utilisés. Notre travail de thèse, basé sur le territoire lyonnais, met en lumière trois formes collectives de jardinage, ayant des impacts sociaux et économiques sur leur environnement direct. Nous décrivons ici ces impacts de ces lieux hybrides, entre la sphère privée et la sphère publique, tout en montrant la manière dont ces habitants s’approprient l’espace urbain et posent les premières pierres d’un“ habiter durable”. »

   C2 - Qualité de ville, de vie, de santé

De quoi le droit à la ville est-il le nom !? Représentations, usages et instrumentalisation du droit à la ville

Lire sur www.researchgate.net/profile/Alain_Musset/publication/317090816,
Passerelle N° 15, septembre 2016, pp. 52-61, Charlotte Mathivet (ed.), Alain Musset
« La ville juste est un cas typique de cette nouvelle façon de penser les inégalités socio-économiques qui s’expriment dans les territoires urbains. Son cadre conceptuel est fondé sur un nombre réduit de mots, que nous pourrions qualifier de magiques car en recherchant un consensus unanime avec toutes les parties de la société, il permet uniquement de développer des politiques publiques néolibérales qui déguisent, cachent ou dissimulent les stratégies entrepreneuriales dans le champ de bataille de la ville contemporaine. »

Street art, rénovation urbaine et gentrification dans le Nord-Est parisien : entre marketing urbain et gender mainstreaming

Lire sur revue-urbanites.fr, 29 septembre 2017, Sophie Blanchard
« Les graffitis et les fresques fleurissent depuis le début des années 2000 le long du canal Saint-Martin et du canal de l’Ourcq, où les espaces d’expression artistique spontanée se sont multipliés. Certains d’entre eux ont été institutionnalisés sous forme de murs dédiés au street art, le long de la rue de l’Ourcq, investie dès le début des années 2000 par le graffeur Da Cruz qui y a créé en 2006, avec l’association Cultures pas sages, le festival de street art Ourcq Living Colors (figure 1), ou rue Henri Noguère au bord du bassin de la Villette. D’autres artistes investissent temporairement les friches, les interstices de la rénovation urbaine, comme on peut le voir à Pantin, au bord du canal de l’Ourcq (figure 2), tandis que se multiplient les événements street art soutenus ou organisés par les pouvoirs publics (figures 3 et 4). »

Revue "Pollution atmosphérique" [En ligne], N°235 Juillet - Septembre 2017, mis à jour le 10 octobre 2017 : Evaluer les bénéfices sanitaires des actions de réduction de la pollution de l’air

Pierre Carrega : Lettre de la rédaction
Sylvie Médina : Editorial
Sabine Host : Introduction

[Lire tous les articles du N°235 de la revue "Pollution atmosphérique"sur http://lodel.irevues.inist.fr/pollution-atmospherique/index.php?id=6316]

Ou : "Un clic, un article" :

1) Sabine Host et Édouard Chatignoux
Amélioration de la qualité de l’air et évolution du risque à court terme sur la mortalité en lien avec l’indice de fumée noire, entre 1992 et 2010, dans l’agglomération parisienne
2) Marie Pouponneau et François Cape
Les zones à faibles émissions (low emission zones) à travers l’Europe : déploiement, retours d’expérience, évaluation d’impact et efficacité du système
3) Cécile Honoré, Fabrice Joly, Charles Kimmerlin, Véronique Ghersi, Patrick Garnoussi et Anne Kauffmann
Évaluation a priori et suivi au fil du temps des impacts des politiques locales de réduction des émissions de polluants atmosphériques
4) Simone Schucht, Augustin Colette, Jean-Marc Brignon, Bertrand Bessagnet et Laurence Rouïl
Aide aux décideurs - Évaluation des coûts et des bénéfices sanitaires de politiques de lutte contre la pollution de l’air
5) Claire Ségala et Lucie Duchesne
Impact sanitaire des mesures de réduction de la pollution : les réponses de l’épidémiologie
6) Tarik Benmarhnia
Les approches quasi expérimentales d’une nouvelle génération d’études pour évaluer les effets des politiques de lutte contre la pollution atmosphérique
7) Sabine Host et Lucie Duchesne
Quantification de l’impact sanitaire des mesures de réduction de la pollution atmosphérique : apport de la littérature scientifique
8) Ari Rabl
Analyse coûts-bénéfices des zones de circulation restreinte : méthodes et résultats
9) Tarik Benmarhnia
Considérations, dans les politiques publiques, de l’équité et des inégalités sociales de santé en lien avec l’exposition à la pollution atmosphérique

Avis concernant les polluants le long des autoroutes et recommandations sur les usages aux abords du complexe Turcot

Lire sur publications.santemontreal.qc.ca Service Environnement urbain et saines habitudes de vie, Direction régionale de santé publique du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Ile-de-Montréal, 2017
Mot du directeur : « La pollution atmosphérique générée par le transport routier préoccupe les autorités de santé publique depuis de nombreuses années. Les polluants de l’air peuvent causer plusieurs problèmes de santé chez la population, surtout chez les personnes les plus vulnérables comme les enfants ou les personnes atteintes de maladies cardiorespiratoires. Les aménagements autour des voies routières à haut débit de circulation, comme le complexe Turcot, doivent donc tenir compte de cette problématique et limiter autant que possible l’exposition de la population aux polluants émis par les véhicules motorisés. Afin de mieux caractériser cette problématique, cet avis décrit les divers polluants qui se trouvent autour des grands axes routiers, les facteurs qui influencent leur dispersion et les mesures de mitigation qui peuvent être mises en place afin de diminuer l’exposition de la population. Une modélisation des concentrations des divers polluants le long d’un axe routier majeur montréalais, dans ce cas-ci le complexe Turcot, est également présentée. L’avis explore aussi différentes approches retenues dans d’autres pays afin de diminuer l’exposition de la population aux polluants issus des véhicules. Enfin, des recommandations sont émises afin de guider l’implantation de différents usages aux abords des autoroutes. »

Jérémie Cavé, La ruée vers l’ordure - conflits dans les mines urbaines de déchets   2015, Presses Universitaires de Rennes, Collection : Espace et Territoires, 252 pages

Lire sur tem.revues.org/3401, Territoire en mouvement, Revue de géographie et aménagement N° 33 | 2017, Compte rendu de lecture, Christian Guinchard
« Solidement ancré grâce à une enquête menée dans deux « villes ordinaires » du Sud (Vitoria au Brésil et Coimbatore en Inde), renouvelant l’approche de la gestion des déchets urbains en dépassant les oppositions de notions habituellement mobilisées par le sens commun savant, proposant de nouveaux outils d’analyse, Jérémie Cavé nous livre un ouvrage fondamental. La Ruée Vers l’ordure Conflits dans les mines urbaines de déchets (PUR, 2015) est une excellente introduction pour un lecteur qui voudrait s’informer sur les enjeux économiques et environnementaux de cette question, mais c’est aussi – et surtout - un ouvrage important pour le chercheur qui se préoccupe du renouvellement des approches de ce champ d’investigations. Après avoir présenté rapidement la dynamique de ce travail nous en retiendrons ensuite quelques moments particulièrement significatifs. »

Ni enfants, ni adultes. Une lecture comparative de la « jeunesse » (Burkina Faso)

Lire sur researchgate.net, URL : http://ateliers.revues.org/10024,
"Ateliers d’anthropologie", revue éditée par le Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative, 42 | 2015 : Les « jeunes » dans le sud de la Méditerranée, Muriel Champy
Extrait : « Depuis plusieurs décennies, les « enfants de la rue » sont devenus l’une des figures médiatiques des dysfonctionnements des pays en voie de développement et, sous le feu des projecteurs internationaux, les destinataires de fonds importants. Or, malgré l’omniprésence de la violence, de la carence affective et de l’insécurité physique, je constatais qu’à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, nombre d’entre eux ne jugeaient pas leur situation assez pénible pour s’imposer un changement de mode de vie immédiat. Ils mangeaient globalement à leur faim. Les loisirs et les amusements composaient une part importante de leur quotidien. Ceux qui vivaient du vol portaient même parfois des vêtements « dernier cri » qui faisaient plus d’un envieux à Ouagadougou. En effet, la mendicité, les petits travaux et les services rendus dans le vaste secteur de l’informel, mais surtout le vol et le trafic constituaient pour ces jeunes des sources de revenus non négligeables. Ces activités semblaient même créer des conditions suffisamment satisfaisantes pour qu’ils puissent envisager la rue comme une étape, certes difficile, mais supportable en attendant mieux… »

  D - Architecture

   D1 - Bâtiment ou architecture innovante

Repenser nos modes organisationnelles dans le domaine architectural : repositionner le « projet » comme un espace communicationnel

Lire sur commposite.org/index.php/revue/article/viewFile/260/203, revue "COMMposite", Hors-série : actes de colloque, 2017, Marie-Claude Plourde, Université du Québec à Montréal
« Dans ce court article, nous interrogeons la place des technologies numériques dans la création architecturale, notamment les outils de conception assistée par ordinateur (CAO) et l’espace de communication qu’ils soutiennent. Nous interrogeons la capacité de ces techniques de mener à bien un processus de conception intégrée (PCI), soit une méthode collaborative cherchant à satisfaire une vision de ce qu’est une « bonne » démarche de conception pour réaliser des architectures dites écologiques et attachées aux valeurs culturelles de leur milieu d’implantation. Nous exposons les limites d’utilisation de ces technologies en architecture pour la réalisation de construction durable, pour ensuite leur proposer des voies communicationnelles complémentaires. À terme, notre proposition remet au cœur des processus de travail en architecture la notion de « projet », envisagée comme un objet-frontière, et dont le déploiement est intrinsèquement lié à l’« action » des acteurs concernés. »

  E - Energie

   E1 - Outils de lutte contre le gaspillage énergétique

Les petites villes face à la montée des contraintes énergétiques : l’augmentation du coût de la mobilité, un facteur de vulnérabilité économique ?

Lire sur tem.revues.org/3860, Patricia Lejoux, Territoires en mouvement, Revue de géographie et aménagement [En ligne], 33 | 2017, mis en ligne le 16 novembre 2016, consulté le 26 septembre 2017
« L’objectif de cet article est d’identifier les enjeux économiques auxquels les petites villes risquent d’être confrontées dans les années à venir en raison de la montée des contraintes énergétiques qui s’annonce dans le domaine de la mobilité. Il s’appuie sur la réalisation d’une enquête qualitative auprès de chefs d’entreprises et d’élus locaux dans trois petites villes du bassin Annecien. Les résultats montrent que l’augmentation des prix de l’énergie, à travers les épisodes de hausse des prix du carburant intervenus ces dernières années, s’est traduite par une augmentation des coûts de la mobilité qui a pesé sur l’activité des entreprises, mais également sur le budget de leurs salariés, posant des problèmes de recrutement et de turn-over aux entreprises. La dépendance à la mobilité routière de ces petites villes semble donc constituer un facteur de vulnérabilité économique dans ce contexte de montée des contraintes économiques. Pour autant, on constate que le rapport étroit qui se noue entre les acteurs privés et publics dans ces petites villes peut déboucher sur des solutions locales. En proposant de mettre en place un Plan de Déplacements Inter-Entreprises (PDIE), en envisageant de développer une offre en transports collectifs à destination des actifs comme des résidents, en facilitant l’accès au logement des salariés, les acteurs publics locaux contribuent à rendre plus soutenable cette implantation des entreprises dans les petites villes. Mais si cette proximité entre acteurs privés et publics a permis de trouver des solutions, celles-ci ne sont peut-être que temporaires, la crise des finance publiques risquant à l’avenir de limiter les marges de manœuvre des acteurs publics de ces petites villes. »

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