Gestion ouvrages d'art
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Tous les mois, le pôle Documentation du Cerema Nord-Picardie sélectionne pour vous l’actualité relative à l’urbanisme durable, l’énergie, les écoquartiers et la rénovation urbaine.

  A - De la politique de la ville et de l’environnement

   A1 - A l’international

A1- a -Essor urbain et équilibre planétaire : le sens d’une « inversion »   Article scientifique

In Mantziaras, P. et Viganò, P. (dir.) « Inégalités urbaines, du projet utopique au développement durable » pages (263-282), éditions MétisPresses, vuesD’ensembleEssais, Genève.
Lire sur marcellinbarthassat.ch/files/article-barthassat-iu.pdf, Marcellin Barthassat, 2017, consulté le 30 octobre 2017
Extrait : « À l’échelle planétaire, l’organisation du nombre d’habitants dans les agglomérations implique une modification profonde des approches productivistes à laquelle nous nous étions habitués depuis plus d’un siècle. Cette forte pression d’ensemble (vieillissement, démographie, activité, migration), qui agite l’utilisation du sol des villes (MANTZIARAS et VIGANÒ 2016), rend la vie urbaine et sa pérennité incertaine. L’empreinte écologique atteint de telles limites, qu’elle met nos modèles de modernité en crise. L’invention d’une « densité raisonnée » est devenue l’un des enjeux des politiques publiques. La difficulté à conduire des projets d’urbanisme et de territoire va s’accroître, car la crise des modèles implique une modification des pratiques en la matière. Aussi, le statut (scientifique) de l’urbanisme doit s’ouvrir à de « nouvelles alliances » avec l’histoire, la géologie, l’écologie et les sciences humaines. »

   A2 - Au niveau local

A2- a - Décroissance urbaine et dynamiques socio-spatiales : quelles relations ? Exemple du cas dunkerquois

Lire sur f.hypotheses.org, Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne, septembre 2017, Julie Chouraqui
« Mon mémoire s’inscrit dans le projet ANR Altergrowth, un projet de recherche centré sur la décroissance urbaine et les politiques menées pour y répondre en France, avec des comparaisons en Allemagne et aux États-Unis.
La décroissance urbaine est un phénomène qui touche de nombreuses villes à travers le monde : à l’échelle mondiale, environ un quart des villes de plus de 100 000 habitants serait concerné (Cunningham-Sabot, Fol, 2010).
Ce phénomène prend des formes différentes cependant, et s’explique par des facteurs variés. Malgré la diversité des situations, on peut observer certaines constantes. L’une d’entre elles est le fait que la décroissance urbaine, caractérisée par une réduction du nombre d’emplois, d’activités, et d’habitants dans une aire urbaine, n’est pas un processus neutre socialement. Par ailleurs, la décroissance urbaine donne lieu à des politiques publiques particulières qui, elles non plus, ne sont pas sans effet sur le peuplement.
Ces deux constats m’ont amené à définir un projet de mémoire sur l’évolution de la structure socio-spatiale des villes en décroissance. Ces dynamiques seront analysées aussi bien durant la période de décroissance que durant la mise en place de politiques spécifiques pour répondre au déclin.
Le terrain choisi est l’aire urbaine de Dunkerque. »

  B - Tissu urbain, Urbanisme opérationnel

  B1 - Mobilités urbaines

B1 - a - Le processus de relogement dans ses dimensions socio-spatiales : vers une reconfiguration des routines de mobilité ?

Lire sur nord-picardie.cerema.fr, Cerema Nord-Picardie, Joël Meissonnier (consulté en ligne le 6 novembre 2017)
« Un relogement produit du changement. Notre contribution se focalise sur les changements de repères sociaux et spatiaux qui peuvent en découler et affecter la vie quotidienne des ménages concernés au premier chef par la politique publique de renouvellement urbain. Le changement de localisation résidentielle occasionne tout d’abord une évolution des distances spatiales suscitant potentiellement des mises à distance sociales en ce qu’elles séparent le ménage de ses voisins voire de ses proches.
La première partie s’intéresse donc à l’évolution des routines de visites des réseaux de sociabilité concomitante du relogement.
La seconde partie s’intéresse aux impacts du relogement sur les routines spatiales en pointant le blanc-seing accordé aux modes de vie construits autour de l’accès à l’automobile.
Lorsque on opte pour le point de vue des ménages, on constate que le relogement génère potentiellement de nouvelles routines, c’est-à-dire une « mise à distance » sociale de certains réseaux sociaux et un temps d’acclimatation à un nouveau réseau de voisinage mais aussi de nouveaux itinéraires, de nouveaux repères et représentations mentales des territoires ou de nouveaux modes de transport venant modifier les niveaux et conditions d’accessibilité aux emplois ainsi qu’aux aménités. En somme, le relogement requiert une reconfiguration mentale du territoire. »

B1- b - Les petites villes face à la montée des contraintes énergétiques : l’augmentation du coût de la mobilité, un facteur de vulnérabilité économique ? Études de cas dans le bassin d’Annecy

URL : http://tem.revues.org/3860 ; DOI : 10.4000/tem.3860, Patricia Lejoux,
Territoire en mouvement, Revue de géographie et aménagement [En ligne], 33 | 2017, mis en ligne le 16 novembre 2016, consulté le 8 novembre 2017.
« L’objectif de cet article est d’identifier les enjeux économiques auxquels les petites villes risquent d’être confrontées dans les années à venir en raison de la montée des contraintes énergétiques qui s’annonce dans le domaine de la mobilité. Il s’appuie sur la réalisation d’une enquête qualitative auprès de chefs d’entreprises et d’élus locaux dans trois petites villes du bassin d’Annecy. Les résultats montrent que l’augmentation des prix de l’énergie, à travers les épisodes de hausse des prix du carburant intervenus ces dernières années, s’est traduite par une augmentation des coûts de la mobilité qui a pesé sur l’activité des entreprises, mais également sur le budget de leurs salariés, posant des problèmes de recrutement et de turn-over aux entreprises. La dépendance à la mobilité routière de ces petites villes semble donc constituer un facteur de vulnérabilité économique dans ce contexte de montée des contraintes économiques. Pour autant, on constate que le rapport étroit qui se noue entre les acteurs privés et publics dans ces petites villes peut déboucher sur des solutions locales. En proposant de mettre en place un Plan de Déplacements Inter-Entreprises (PDIE), en envisageant de développer une offre en transports collectifs à destination des actifs comme des résidents, en facilitant l’accès au logement des salariés, les acteurs publics locaux contribuent à rendre plus soutenable cette implantation des entreprises dans les petites villes. Mais si cette proximité entre acteurs privés et publics a permis de trouver des solutions, celles-ci ne sont peut-être que temporaires, la crise des finance publiques risquant à l’avenir de limiter les marges de manœuvre des acteurs publics de ces petites villes. »

B1 - c - La lutte contre les changements climatiques par l’intégration de principes de l’économie circulaire dans le secteur des transports au Québec

Lire sur le site de l’université d’Usherbrooke, au Québec, Anne Desgagné-Wells, octobre 2017
« L’objectif de cet essai est de déterminer si l’intégration de certains principes de l’économie circulaire au secteur des transports permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre qui lui sont associées dans le contexte des milieux urbains québécois. Ce nouveau paradigme innovant s’oppose au modèle traditionnel d’économie linéaire qui promeut la consommation à tout prix. La logique de circularité vise plutôt l’optimisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service dans une perspective de développement durable. Sa mise en œuvre promet d’être un outil puissant en vue de ralentir l’épuisement des richesses naturelles et de lutter contre les changements climatiques. Ce dernier phénomène étant l’une des plus importantes problématiques auxquelles l’humanité sera confrontée au courant des prochaines décennies, il est impératif d’identifier ses plus grands contributeurs et de mettre en place des mesures d’atténuation de leurs rejets.
Au Québec, depuis que la province effectue un inventaire annuel d’émissions de gaz à effet de serre, les transports arrivent toujours en tête de liste des secteurs émetteurs. De plus, malgré l’accroissement des services en transit public et le développement de la filière des véhicules électriques, les projections prédisent que ces mesures ne permettront pas d’atteindre les cibles de réduction des émissions provinciales.
De cette manière, il convient d’envisager de nouvelles avenues pour réduire efficacement la quantité de gaz émis par les transports. Les résultats ont démontré que l’économie de la fonctionnalité et la consommation responsable, deux piliers fondamentaux de l’économie circulaire, permettraient d’enregistrer d’importantes réductions de rejets atmosphériques attribuables à la phase d’utilisation des véhicules. »

B1 - d - L’utilisation du temps en activités de transport : une analyse à partir des données de l’enquête sociale générale canadienne sur l ’emploi du temps

Lire sur archipel.uqam.ca, Université du Québec à Montréal, Diogo Gianini Pinto, mai 2017
« Les résultats montrent que plus de 85 % des Canadiens ont réalisé au moins un déplacement lors de la journée de référence pour en moyenne environ 84 minutes. Selon le mode de transport choisi, le taux des individus qui ont réalisé tous leurs déplacements en voiture a dépassé 70 %. Mais contrairement à l’hypothèse de départ de cette étude, selon laquelle le temps de transport affecte plus fortement les ménages de revenus plus faibles, il apparaît que plus le revenu du ménage augmente, plus le temps consacré aux déplacements augmente aussi. Nous croyons que ces informations sont importantes pour mesurer les conséquences des politiques publiques durables. La ville durable de demain sera en effet basée sur la réduction des distances et vitesses, le partage et diversification de moyens de transport et au respect de l’environnement. »

   B2 - Foncier, densité, étalement urbain

B2 - a - Négocier l’accès, la propriété et l’autorité publique en marge de la ville. Enjeux fonciers à Niamey et production d’Etat au Niger   Thèse

Lire sur research gate, Faculté des géosciences et de l’environnment, Université de Lausanne, Ursula Meyer, soutenance le 22 novembre 2016
Lire le résumé de la thèse sur wp.unil.ch, 22 novembre 2016
« La terre périurbaine dans les villes ouest-africaines en constante expansion se retrouve sous la forte pression de l’urbanisation. Elle représente un objet de tiraillements entre différents groupes d’acteurs qui revendiquent l’accès ou la propriété de ces ressources foncières convoitées. Cette thèse analyse ces enjeux fonciers à Niamey sous un angle politique en interprétant accès et propriété comme des questions de pouvoir et d’autorité… »

B2 - b - France : La géographie des plus fortes croissances urbaines

Lire sur cairn.info/revue-population-et-avenir-2017-5-page-4.htm, Association Population & Avenir | « Population & Avenir », 2017/5 n° 735 | pages 4 à 8, Laurent Chalard
« L’armature urbaine de la France se décline en une capitale macrocéphale, Paris, sept grandes métropoles [1] régionales, des métropoles de taille intermédiaire en nombre d’habitants et des villes moyennes ou petites. Mais comment sa géographie évolue-t-elle ? Une façon de répondre à cette question est d’examiner les territoires urbains en forte croissance dont la typologie suppose de considérer deux types d’effets explicatifs.
[1] Nous utilisons ici le terme « métropole » au sens géographique,… »

B2 - c - « La problématique des litiges fonciers dans les villes sénégalaises : le cas de Ziguinchor »   Mémoire de mastère 2

Lire sur lirenligne.net/oeuvre-a-decouvrir/Lif4BIwovcVZg/M%C3%A9moire_ASSANE_DIALLO_PDF.pdf, 2017
« Cette étude est fondée sur la question principale : qu’est-ce qui accentue ou est à l’origine des récurrents problèmes fonciers dans les villes Sénégalaise en général et celle de Ziguinchor en particulier ? Ainsi, nous avons formulé des questions secondaires afin de parvenir à répondre/cerner la question principale. Ces questions sont :
Quelle est l’influence de la pression accrue du sol sur la recomposition spatiale de
Ziguinchor ? Cette recomposition spatiale est-elle à l’origine des enjeux multiples du foncier ?
La forte densité implique-t-elle souvent une forte pression foncière ?
Hypothèse 1 :
l’urbanisation est un processus d’expansion et de transformation de l’espace. Elle pose des problèmes majeurs aux acteurs de la gestion urbaine en matière de gouvernance foncière.
Hypothèse 2 :
L’arrivée massive de nouvelles populations résultant à une utilisation abusive des ressources (foncières de Ziguinchor) a accentué l’extension/l’occupation spatiale, qui à son tour a entraîné les problèmes liés au foncier.
Hypothèse 3 :
L’extension spatiale démesurée de Ziguinchor est à l’origine des enjeux multiples du foncier. »

   B3 - Ville intelligente

B3 - a - Les Réseaux

Lire sur perso.u-pem.fr,
Prof. Rami Langar, LIGM/Université Paris-Est Marne-la-Vallée, consulté en ligne le 13 novembre 2017
« Objectifs pédagogiques :
Acquérir une culture générale des réseaux et une bonne connaissance de l’Internet :
Architectures des réseaux et lInternet
- Applications (Web, DNS)
- Protocoles de transport (TCP et UDP)
- Protocole IP, adressage, routage
- Ethernet
- WiFi »

B3 - b - Un premier pas vers la géovisualisation plastique des itinéraires piétonniers

Spatial Analysis and GEOmatics 2017 (SAGEO’2017), 6-9 novembre 2017, Rouen, France
Lire sur hal.archives-ouvertes.fr/hal-01643535/document, Frédéric Hubert, Michel David Nebnoma Sawadogo, Mir Adolfazi Mostafavi, Centre de Recherche en Géomatique, Université Laval, Québec et Centre Interdisciplinaire de Recherche en Réadaptation et Intégration Sociale, Québec
« Les itinéraires font l’objet d’un usage quotidien pour se déplacer que ce soit pour des activités personnelles ou professionnelles. La représentation la plus courante d’un itinéraire se fait sur une carte 2D à laquelle on ajoute des points de départ et d’arrivée, ainsi qu’un tracé. Cette représentation n’est cependant pas la seule à exister dépendamment du contexte d’usage d’un itinéraire piétonnier. Dans cet article, nous introduisons la notion de « géovisualisation plastique », qui se base sur le concept de plasticité d’interfaces utilisateurs, dans le but de définir un système interactif de géovisualisation adaptable et adaptatif des informations d’itinéraires en tenant compte des utilisateurs (profil et préférences), leur environnement (physique et social) et leur plateforme informatique (appareils et logiciels). Une preuve de concept est produite avec la conception d’un système de diffusion de représentations d’itinéraire destiné à des personnes en situation de handicap. L’implémentation de ce système basé sur des services web de diffusion et de transformation d’itinéraire est finalement décrite. »

B3 - c - L’espace urbain : un dispositif de la modernité ?

Lire sur sens-public.org/article1269.html, Bertrand Cochard, 11 novembre 2017,
« À partir du XIXe siècle et essentiellement au XXe siècle, un grand nombre de théories sur l’espace urbain, son organisation et sa fonction, tendent à lui reconnaître la capacité de produire un certain type de sujets. Ces théories – que l’on trouvera formulées chez des auteurs comme Le Corbusier, Lewis Mumford, Henri Lefebvre ou encore Guy Debord – tracent ainsi un lien entre l’agencement urbain et les comportements et mentalités qui s’y déploient. En nous référant à la pensée urbaniste moderne et aux diverses critiques qui en ont été faites, nous nous demanderons à quelles conditions il est possible de reconnaître à la ville moderne le statut de dispositif, et ce que cette reconnaissance implique sur le plan de la forme que doit prendre l’action collective. »

  B4 - Histoire, Planification urbaine et environnementale, Prospective

B4 - a - La Métrople européenne de Lille arrête "le plus grand PLU de France"

Lire sur innovapresse.com, Bertrand Verfailllie, 24 octobre 2017
« La métropole européenne de Lille (MEL) a arrêté le 19 octobre un projet de plan local d’urbanisme présenté comme "le plus grand de France". Il concerne un territoire de 64 700 hectares, répartis entre 85 communes, où vivent 1,1 million d’habitants. Au cours de la décennie à venir, l’objectif est d’y réaliser 60 000 logements et d’y créer 45 000 emplois. Le PLU élaboré est "équilibré et innovant", selon les termes du vice-président (LR) en charge du dossier, Marc-Philippe Daubresse*. L’équilibre se juge selon lui sur les comptes fonciers : les zones à urbaniser différées passent de 2 240 ha dans le plan précédent à 761 ha et les zones d’urbanisation immédiate de 651 ha à 370 ha. Ces restrictions profitent aux zones naturelles, zones protégées et terres cultivées ou pâturées. Par toilettage de parcelles réservées au cours du précédent exercice, la surface agricole se trouve même en progression de 1 000 ha. Avec 27 343 ha, la MEL prétend toujours au titre de métropole la plus agricole de France. »

B4 - b - Configurations architecturales et urbaines de l’habitat   Article scientifique

Lire sur hal.archives-ouvertes.fr/hal-01527731/document, Daniel Pinson (paru dans Logement et habitat : l’état des savoirs (M. Segaud, C. Bonvalet, J. Brun, ed.), La Découverte, Paris, 1998, p. 298-304.)
« Si toute configuration d’habitat relève de près ou de loin d’une architecture, la part prise par les architectes dans sa conception est plutôt associée au logement collectif. L’habitat n’est cependant pas réductible au collectif, et la maison individuelle occupe, depuis les années 75, une place sans cesse croissante. L’activité des architectes dans ce dernier domaine est assez limitée, mais elle a quelquefois accompagné les promoteurs sociaux quand ils ont engagé, dans une mesure relativement modeste, des programmes de maisons individuelles. Reste une part importante de logements neufs et anciens, conçus, réalisés ou transformés selon des compétences qui se sont formées hors des métiers reconnus, au cœur d’une culture de l’habitat qui croise conventions transmises et pratiques de bricolage.
Pour faire le point des connaissances sur les programmes et les formes architecturales et urbaines de l’habitat, il faut prendre en compte l’ensemble du parc habité existant et son ancienneté variable, et s’extraire ainsi de la pression qu’exerce l’innovation comme témoin des avancées de la conception architecturale. Cela nécessite, d’une certaine manière, d’aller assez loin dans l’histoire architecturale du logement, pour y reconnaître les configurations anciennes encore présentes, leur transformation par la "réhabilitation", comme les réalisations récentes les plus innovantes. »

B4 - c - Les régions littorales du Gabon : éléments de réflexion pour une planification stratégique du littoral : Chapitre 7 - L’urbanisation à l’assaut du littoral du Gabon

Lire sur researchgate.net, janvier 2017
LETG-Nantes Géolittomer UMR 6554 CNRS (France) et éditions Raponda Walker (Gabon),
« Le Gabon est longtemps resté un pays sans véritables concentrations urbaines. En 1960, le taux d’urbanisation n’y était que de 20 % de la population totale (Bouquerel, 1970).
Aujourd’hui, avec 86 % de ses habitants vivant dans des villes (RGPL 2013, DGSEE), le fait urbain est devenu exceptionnel et illustre en grande partie l’histoire du développement économique du pays depuis ses années d’indépendance. »

  C- Qualité de la vie, qualité de la ville, nature en ville

   C1 - Nature en ville

C1 - a - Contribution de l’agriculture saharienne à la sécurité alimentaire en Algérie : mythe ou réalité ?

Lire sur seminarcantemir.uaic.ro, Abdelmadjid Bouder, Tarik Chella, 2017
« L’Algérie est dans une situation de fragilité réelle, car elle dépend en ce qui concerne son alimentation des importations couvertes exclusivement par des recettes issues de l’exportation d’hydrocarbures. L’Algérie mise sur le Sahara pour un développement agricole contribuant à assurer une sécurité alimentaire et répondre aux besoins alimentaires de base (céréales et maraichères). Cette communication a pour objectif de montrer le développement acquis dans l’agriculture saharienne (le passage d’une agriculture traditionnelle oasienne, à une agriculture moderne), et la contribution de l’agriculture saharienne à la sécurité alimentaire au niveau national. Cette agriculture qui commence à donner de très bons résultats doit être soutenue avec beaucoup de précautions afin d’éviter de fâcheuses retombées socioéconomiques et écologiques. »

C1 - b - Enjeux et perspectives de la coopération internationale décentralisée en Tunisie dans le domaine de l’agriculture   Agricultures, ruralités et développement XXXIIIèmes Journées du développement Association Tiers Monde Université Libre de Bruxelles, 22-24 mai 2017

Lire sur researchgate.net, Houda NEFFATI, Université Paris-Sud / Cabinet Algorithmics – Paris, Jacques POIROT BETA-CNRS, Université de Lorraine
« La coopération internationale décentralisée en Tunisie est une forme de coopération établie directement entre collectivités territoriales tunisiennes (gouvernorats et communes ou municipalités) et collectivités territoriales étrangères. Comme le souligne Husson (2000,2), les collectivités territoriales « peuvent faire appel au concours d’autres acteurs : associations de solidarité internationale mais aussi d’éducation populaire, organismes d’insertion, entreprises, universités… Toutefois la pleine responsabilité des choix et méthodes d’actions appartient aux collectivités concernées. » ! Pour analyser « les enjeux et les perspectives de la coopération internationale décentralisée en Tunisie dans le domaine de l’agriculture », nous nous proposons de retenir deux approches. Nous établirons tout d’abord un bilan de la coopération décentralisée en Tunisie dans le cas de la coopération entre collectivités territoriales tunisiennes et françaises ; puis, nous analyserons, de façon relativement détaillée et complète le cas du Groupement de développement agricole de Sidi Amor, susceptible de devenir un partenaire pour une coopération décentralisée future »

   C2 - Qualité de vie, santé

C2 - a - Á propos de l’ouvrage « Le vivant en ville, nouvelles émergences : recherches et publication de synthèse »

Lire sur seminarcantemir.uaic.ro, Irina Rotaru, Bernard Lensel, 2017
« Cette contribution présente de manière synthétique le contenu du livre « Le vivant en ville, nouvelles émergences : recherches et publication de synthèse » paru fin 2016, et les activités menées par la Métropole de Lyon ainsi que par Vétagro-Sup et l’Université de Lyon sur la nature et le bien-être en ville. Elle suit les quatre grandes thématiques abordées par ces recherches :
1. l’articulation entre gouvernance et vivant en ville ;
2. les réponses envisagées face aux enjeux de l’intensité urbaine ;
3. la place et l’enjeu de l’agriculture urbaine ;
4. la question de l’animalité et du bien-être en ville. »

C2 - b - La souffrance psychologique des personnes âgées placées en institution

Lire sur univ-bejaia.dz, Université Abderrahmane Mira de Bejaia ; Bedjguelel Dihya, Belhocine Nesrine, 2017

C2 - c -Frontières urbaines et constructions identitaires

Lire sur archive-ouverte.unige.ch/unige:99395
Raphaël PIERONI. In : J.-F. Staszak (Dir.). Frontières en tous genres. Rennes : Presses Universitaires de Rennes, 2017. p. 61-80
« Passant d’un quartier à l’autre, d’une rue à une place, d’un parc au sous-­‐sol de la ville, d’un intérieur (appartement, maison, etc.) à un extérieur (espace public), on transite en ville par quantité de frontières plus ou moins visibles. Certaines sont matérielles et peuvent limiter, voir interdire l’accès à des espaces : je m’arrête, montre une carte ou achète un ticket, présente un badge, tape un code, pousse une porte, sonne à un interphone. Certaines sont symboliques : j’hésite à rentrer dans une boutique trop chic, je lâche la main de mon compagnon quand je sors du quartier gay, j’éteins ma cigarette là où mes parents pourraient me voir fumer, je me sens plus ou moins à l’aise dans les limites du quartier gentrifié. La plupart des frontières urbaines sont à la fois matérielles et symboliques. Elles se lisent dans le paysage urbain à certains changements dans les signes architecturaux (le luxe des façades), vestimentaires (comment les passants sont habillés) ou comportementaux (comment on se regarde, se salue). On sait ainsi qu’on est chez soi (ceux de la même classe sociale, religion, sexualité, etc.) ou chez les autres ; on s’y sent bien ou mal, à sa place ou déplacé… »

  D - Architecture

   D1 - Ecoquartiers

D1 - a - Innovation et développement territorial durable : gouvernance et outils open source pour deux projets d’ecoquartiers

Lire sur seminarcantemir.uaic.ro, LUCRĂRILE SEMINARULUI GEOGRAFIC “DIMITRIE CANTEMIR” NR. 44, 2017, Anthony Tchékémian
« Quels outils du Web 2.0 permettent aux acteurs des territoires 2.0 la mise en place
d’une bonne gouvernance ? Cette gouvernance se révèle-t-elle particulièrement adaptée dans le cadre d’un aménagement du territoire basé sur l’innovation et le développement durable ? L’intérêt de cette recherche-action repose sur les attentes et demandes en matière de gouvernance, par ’étude de deux projets d’écoquartiers : l’un, lorsqu’il s’agit de la volonté de citoyens regroupés et organisés en autopromotion ; l’autre, lorsque la décision provient d’une collectivité territoriale. En mobilisant l’approche Living Lab, des outils open source accessibles depuis le Web 2.0 sont proposés aux acteurs en vue de la mise en place d’une bonne gouvernance. L’étude atteste de la pertinence de l’échelle locale en matière d’aménagement durable des territoires et de la pertinence d’outils open source pour la mise en place d’une bonne gouvernance. »

D1 - b - Effets des projets d’aménagement sur le voisinage direct à l’échelle des aires urbaines. Analyse spatiale diachronique en milieu insulaire

Lire sur hal.univ-reunion.fr/, Université de la Réunion, Kelvin PAVADEPOULLE, 2017
« Cela fait une quinzaine d‘années que les quartiers dits « durables » fleurissent sur l’ensemble du territoire français. Cependant, de nombreuses études tentent de comprendre leur fonctionnement « intra-muros » mais peu s’intéressent à leur impact général sur le territoire. Notre hypothèse est que la rénovation d’un quartier au travers d’opérations concertées et/ou durables, peut avoir des effets positifs sur la qualité de vie, l’attractivité, le dynamisme des quartiers voisins, ou bien à l’inverse qu’il renforce les inégalités spatiales. »

   D2 - Bâtiment ou architecture innovante

D2 - a - Le pavillon n’est pas la maison

URL : http://sociologies.revues.org/5891, Daniel Pinson, Professeur émérite, LIEU, Aix-Marseille Université, In SociologieS [En ligne], Dossiers, Où en est le pavillonnaire ?, mis en ligne le 21 février 2017, consulté le 8 novembre 2017
« Le pavillon moderne ordinaire doit beaucoup, comme architecture, à l’emprunt imaginaire aux « folies » aristocratiques du xviiième et aux arguments d’hygiène disséminés au xixème siècle. Ils en ont fait un objet isolé dont on peut faire le tour. Cette disposition de forme s’accorde à merveille avec le vivre « tranquille » de l’habitant du pavillon et sa répugnance pour la mitoyenneté de la maison urbaine. Pourtant, comme forme d’habitat, le pavillon surconsomme le foncier, le raréfie et l’enchérit en même temps qu’il complique les dessertes de toutes sortes. Comprendre les ressorts cachés de la construction culturelle séduisante qu’est le pavillon comme architecture (et pas seulement de l’« idéologie anti-pavillonnaire ») peut aider à la reconnaissance (re-connaissance) de la maison groupée, à jardin, comme alternative au pavillon dans le contexte de la croissance urbaine. »

  E - Energie

   E1 - Outils de production énergétique

E1 - a - Transition écologique et énergétique : L’avenir du solaire passe par les panneaux transparents

Lire sur up-magazine.info, 25 Octobre 2017
« Les matériaux solaires transparents qui peuvent être appliqués sur les fenêtres représentent une source massive d’énergie inexploitée et pourraient récolter autant d’énergie que les plus grosses unités solaires sur les toits. C’est ce qu’affirment des scientifiques américains dans une étude publiée le 23 octobre dans la revue Nature Energy. »

E1 - b - Hydroélectricité de forte puissance, autres usages de l’eau et reconquête de la biodiversité : une réflexion prospective sur les politiques publiques.   Synthèse du séminaire du 4 novembre 2016 sur les politiques publiques mettant en jeu de grands aménagements hydroélectriques

Lire sur shf-lhb.org,
La Houille Blanche, n° 3, 2017, pp. 64-69
François GUERBER, Pierre-Alain ROCHE, Conseil général de l’environnement et du développement durable
« Le séminaire organisé par le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) sur les politiques publiques mettant en jeu de grands aménagements hydroélectriques, a rassemblé plus d’une centaine de participants d’origines très variées : représentants des divers types d’utilisation de l’eau (hydroélectricité, irrigation, biodiversité, protection contre les inondations, pêche, navigation, loisirs nautiques), gestionnaires de la ressource (établissement public territorial de bassin, agences de l’eau), bureaux d’études et administrations.
Bien que moins médiatisés ces derniers temps que les débats sur les moulins et la « petite » hydraulique, les enjeux de la production hydroélectrique de forte puissance sont majeurs en raison de sa place exceptionnelle dans le mix énergétique, de l’impact des ouvrages sur la biodiversité et des multiples autres usages auxquels les grandes retenues peuvent contribuer.
Les possibilités d’évolution sont importantes mais tout autant les difficultés à concilier les objectifs sectoriels qui parfois s’opposent. Les échanges ont mis en lumière les tensions entre les acteurs mais aussi des cas concrets et les facteurs clés d’une gestion intégrée réussie ; les échanges ont souligné la complexité des politiques publiques mais ont aussi identifié les outils ou avancées méthodologiques utilisables, parfois peu connues des décideurs. Au final, la recherche de solutions semble passer par l’explicitation partagée de cette complexité plutôt que par des combats médiatiques trop simplificateurs. »

Pour nous écrire, vous abonner gratuitement (ou vous désabonner), une adresse :
Mediatheque.PSID.CD.DIRECTION.DTerNP@cerema.fr
Merci de mettre en copie : patricia.graczyk@cerema.fr