15 juin 2016
Les associations foncières urbaines (AFU)
Arnaud Bouissou - Terra
Les fichiers fonciers, qui contiennent des données liées au cadastre, permettent d’estimer les surfaces naturelles, agricoles et forestières. Leur exploitation permet de retracer l’évolution de ces surfaces depuis 1994 à l’échelle des départements et depuis 2006 à l’échelle des communes. Cette présente étude met à jour les données au 1er janvier 2014.

Une mise à jour des données issues des fichiers fonciers

La disponibilité des fichiers fonciers au 1er janvier 2014 a permis d’actualiser la contribution du Cerema. Ce travail est complété par une exploitation à l’échelle communale sur la période 2006-2014. Les données brutes sont téléchargeables ci-dessous.

Une donnée de cadrage pour les documents de planification

Ces données sont présentes à une maille fine (commune). Elles peuvent donc contribuer à l’analyse de la consommation d’espaces demandée dans le cadre des SCoT et PLU, dans la limite des précautions d’usage détaillées dans la documentation jointe.

La progression des surfaces artificialisées ralentit depuis 2008

Globalement, la progression des surfaces artificialisées ralentit depuis 2008, concomitamment à la baisse de la construction.

Certains territoires sont plus concernés que d’autres. Sur la période 2003-2014, la pression la plus forte sur les espaces naturels, agricoles et forestiers s’est exercée sur la Bretagne, les Pays de la Loire, l’Île-de-France, le Nord-Pas-de-Calais, le littoral normand, ainsi que sur les départements du Rhône, de la Haute-Garonne et des Bouches-du-Rhône.

Les surfaces consommées les plus importantes se localisent sur une large façade ouest : Bretagne, Pays de la Loire, Aquitaine, régions auxquelles il faut ajouter le Nord-Pas-de-Calais et les Haute et Basse-Normandie.

Auteurs :
Martin Bocquet, Perrine Rutkowski